La poésie est cette musique que tout être humain porte en soi : William Shakespeare

Rêverie

Bonjour, spectateur de cette image.  Tu me vois ?  Qui es-tu ? Que penses-tu ? Que fais-tu ? Moi je t’imagine. Comme je ne fais que t’imaginer je ne puis que partir dans une rêverie de toi qui me regarde Je t’imagine cherchant la paix de l’esprit, du cœur et de l’âme. Patiente… Si tu persistes, tu les trouveras. Et en plus tu seras heureux comme moi dans mon sommeil.   Rassures-toi je ne suis prisonnier que de cette image.

Être un oiseau

   Je me prends à rêver d’un vol au-dessus des prés. Comme le cliché je glisse doucement sur le temps.
Tiens, comme il fait bon être attaché à l’instant qui passe.
 Tout comme ces frêles liens qui me tiennent à la voile du plaisir.
 Le temps qui passe est si fragile qu’il disparaît dans le bleu du souvenir.
 Prends garde à bien le vivre car il disparaît dans le fondu du passé.

La baie vitrée

Je viens de me vautrer contre cette baie vitrée posée là par la main humaine qui ne pensait pas mal faire.  Elle voulait seulement se protéger du froid, du vent et du temps qui passe.  Ne souriez pas…  Riez à gorge déployée devant le cliché de la baie vitrée. Si je pouvais parler, je dirais :                                                 « Même pas mal! »                                            Alors, courage toi qui me regardes m’étaler. La vie ne fait que passe. Reprends tes pensées et pars vers de nouvelles rencontres.

Soleil Bleu

    Je rayonne pour les passants. Si tu prends ton temps pour me contempler, alors, je te raconterai.    Tend l’oreille pour entendre le murmure du temps.     Je suis bleu comme l’océan de tes pensées. Double, je suis là à te regarder me regarder. Miroir de l’âme, reflet du jour, ombre de la nuit, poète d’un temps qui peint des mots sur les maux de la vie. Crois encore en la beauté de la vie car je suis là pour te rendre la confiance en la beauté bleutée d’une vie sans nuage

Survol

  Aigle royal, par ton vol tu honores les Rois de cet ancien château Maure. Temps qui passe  tu as pour témoin cette tour des gardes entretenue par la volonté et la conscience humaines. Que de souvenirs ici exposés. Majesté Royale, prends-en quelques-uns et survole les noirceurs des temps moderne pour effacer  peine et douleur des contemplateurs de cette image figée.

Envahissement

Je suis perdu au milieu de la forêt. Je me suis tant perdu dans le désir des autres que je me suis amoindri jusqu’à presque en mourir. Apprendre à dire « non » vous dira-t-on ! Mais alors ce « non » risque de faire de moi un arbre mort parmi les arbres puissants. A cet instant, ma pensée vagabonde au-delà de la puissance des autres et me rend compte que je suis étouffé par mes racines posées là soit par le vent ou l’Oiseau qui est passé par là. Laisse passer le temps me murmure l’Oiseau, les autres finiront par être convoités et une fois coupés enfin tu pourras pousser pour abriter les passants qui voudront rêver.